Drukpa Yongdzin Rinpoché est de retour

le 17 janvier 2009

Je pensais garder ces nouvelles jusqu'à une date beaucoup plus proche du premier CDA, mais ensuite je me suis dit que ce serait très difficile pour le comité d'organisation de remanier le programme des activités si je n'en parle pas maintenant.

Pour ceux parmi vous qui suivent les nouvelles et lisent aussi le magazine Druk ou regardent nos DVDs, ou ceux qui font la pratique des Ngöndro et la prière à la lignée dans Sengué Tséwa, vous devez savoir que Drukpa Yongdzin Rinpoché est l’un des maîtres les plus importants de la lignée Drukpa. Le 1er Yongdzin Lhatséwa Ngawang Zangpo était un grand disciple éveillé du 4ème Drukpa Péma Karpo. Plus tard, le 2ème Yongdzin Kunga Lhundrub devint le gourou bien-aimé du 5ème Dalaï Lama, qui lui avait offert un énorme terrain sur lequel le 2ème Yongdzin établit l’un des centres monastiques les plus importants de notre lignée : le monastère Déchen Chœkhor Ling. Les Drukpa Yongdzin et les Drukpa Chœgön ont toujours joui d’une relation gourou-disciple très proche depuis les quelques derniers siècles. Comme vous le savez, nous avons deux Chœgön Rinpochés et deux Yongdzin Rinpochés. Nous avons aussi deux Déchen Chœkor Ling en Inde : l’un établi à Dehra Dun en 1966 et l’autre à Kullu en 1996. Les deux sont activement gérés par nos bien-aimés et très respectés Drukpa Chœgön Rinpochés, qui sont des exemples vivants de maîtres de notre lignée de yogis, consacrant toute leur vie au bien de tous les êtres sensibles en diffusant les enseignements de nos maîtres éveillés de la lignée des Dragons.

Nous sommes aussi très fiers que nous avons tous ces grands maîtres qui s’entraident et qui se soutiennent harmonieusement et sincèrement par tous les moyens et gestes différents, ce qui est très inspirant non seulement pour les maîtres et les adeptes de notre lignée, mais aussi pour ceux d’autres lignées bouddhistes et d’autres traditions spirituelles. C’est vraiment l’esprit du yogi qui transcende la dualité. Je suis tellement fier d’être leur collègue.

De façon similaire, nous avons deux Drukpa Yongdzin Rinpochés. L’un d’eux habite actuellement aux Etats-Unis, et l’autre a trépassé en 1995, malheureusement dans un accident de voiture le long de la frontière indo-népalaise. J’ai récemment découvert sa réincarnation et il réside à présent à mon monastère. Il sera intronisé en tant que 10ème Drukpa Yongdzin Rinpoché au cours du premier CDA.

Je suis tellement soulagé de l’avoir trouvé parce que tant de gens qui l’aimaient et lui étaient dévoués dans sa vie précédente me demandaient de le retrouver. Il était aussi un de mes amis très chers, et je me rappelle encore combien son trépas m’avait bouleversé. Nous avons grandi ensemble au monastère Druk Sangag Chöling à Darjeeling. Comparé au 9ème Drukpa Yongdzin Rinpoché, j’étais tellement ignorant et extrêmement stupide. Il apprenait particulièrement vite et était une personne si étonnante. Il n’avait assisté qu’à quelques cours de karaté avec Lodo Gyatso avant de pouvoir casser plusieurs planches en bois d’un trait. Il arrivait à apprendre les langues étrangères en peu de temps et m’encourageait constamment, me soutenant moralement dans tout ce que je faisais. Alors quand il nous a quittés, j’étais tellement triste. Ce n’est pas étonnant que je me sente ainsi. Si vous croyez en les connexions karmiques, nous nous connaissons en fait depuis quelques centaines d’années au moins.

Le 9ème Drukpa Yongdzin, né en 1960, fut reconnu de façon très précise par le 8ème Drukpa Chœgön et le 16ème Karmapa. Drukpa Chœgön Rinpoché réalisa une divination devant une statue de Gourou Rinpoché, un trésor révélé par le Tertön Zhigpo Lingpa, et arriva à une conclusion définitive. Le 8ème Drukpa Chœgön Rinpoché envoya immédiatement des moines du Kinnaur à Kalimpong afin d’inviter le jeune réincarné. La cérémonie d’intronisation eut lieu à Khampaghar, siège de Khamtrul Rinpoché à Tashi Jong. Plus tard, il fut amené à Lippa, et demeura à Rarang et d’autres lieux dans le Kinnaur. Il reçut toutes les initiations, transmissions et enseignements de la lignée Drukpa, principalement de feu Ga Rinpoché Shédrub Chœkyi Nyima. Il apprit les pratiques rituelles de Rigzin Chödar, ancien enseignant au monastère Déchen Chœkhor. Il suivit également des cours de littérature avec le feu Trijang Rinpoché. Nous reçûmes ensemble des enseignements sur la vue philosophique du 4ème Kunkhyen Péma Karpo, le 4ème Drukpa, du grand abbé Khenpo Noryang au monastère Druk Sangag Chöling à Darjeeling. Il étudia la dialectique bouddhiste au monastère de Sera dans le sud de l’Inde. Plus tard, il prit Khandro Dekyi, fille de Terchen Chogyur Lingpa, comme parèdre. Tel que mentionné plus haut, il trépassa dans un accident de voiture le long de la frontière indo-népalaise en 1995. Voilà une courte biographie du 9ème Drukpa Yongdzin Rinpoché, mon vieil ami, et l’un de mes meilleurs amis.

Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, il est important d’avoir beaucoup de maîtres éveillés en ces temps troublés. Mais malheureusement, en raison de ma nature conservatrice, je n’ai pas été actif à les reconnaître, ou tout simplement je n’en ai pas reconnu plusieurs d’entre eux. Eh bien, il n’est pas vraiment inhabituel que nous prenions longtemps à retrouver une réincarnation authentique d’un maître éveillé. Parfois, on n’arrive même pas à trouver la réincarnation, comme dans le cas de l’un de mes propres gourous racine. Je ne pense pas qu’il soit revenu dans ce royaume humain, mais peut-être je me trompe. Je suis encore en train de le chercher. Il y a des cas antécédents de maîtres qui prenaient plus de 20 ans pour retourner en notre monde, même s’ils sont peut-être en train d’aider sans cesse d’autres êtres sur d’autres planètes dans cet univers. Mais ici, nous parlons de réincarnations sous forme humaine dans ce monde précis, sur cette planète précise, entourée de conditions favorables particulières. Entre le premier et le deuxième Drukpa, il y eut un intervalle de plus de 200 ans. Entre Gyalwa Lorépa et Loré Tulkou, que j’ai récemment découvert, il y eut un espace de plus de 700 ans.

Généralement, et traditionnellement, nous avons des façons particulières de choisir les réincarnations. Si la réincarnation est sous forme de femme ou une autre forme défavorable, je ne pense pas que nous l’accepterions tout simplement en raison de nos traditions culturelles passées. En gros, tous les grands maîtres décideront de se réincarner sous une forme que le monde actuel respectera et acceptera. Ils ont le choix de décider ce qu’ils feront et où ils iront. Nous n’avons pas besoin de nous préoccuper et de fabriquer autant, je suppose. En fait, Gyaltsen Tulkou Rinpoché enverra prochainement une femme tulkou à Mont Druk Amitabha, alors je pense que c’est une période favorable pour les maîtres de prendre des formes féminines afin d’encourager les pratiquantes. Avec un peu de chance, nous pourrons également la rencontrer lors du premier CDA.

Je ne crois pas en la façon que certains tulkous ont été reconnus par certains maîtres. Ils ont peut-être leurs raisons, bien sûr, de les avoir reconnu facilement, mais j’ai le droit aussi de ne pas en être d’accord, parce je crois fermement que trouver une réincarnation authentique est une responsabilité très sérieuse qui aura des implications pour la lignée, non seulement pour la lignée en question, mais aussi pour toute la lignée bouddhiste et toute la spiritualité, et par conséquence pour tous les êtres sensibles vivant en ce monde. La reconnaissance pour des raisons politiques ou personnelles entraînera assurément la dégénération de la lignée spirituelle.

Très malheureusement, quand je suis allé à Nangchen en 2007, j’ai été choqué d’apprendre que quelques-uns des maîtres Drukpa décédés dans la région du Kham qui auraient dû être découverts et reconnus par moi, avaient déjà été « découverts » et intronisés par des maîtres d’autres lignées, sans même nous en informer. Honnêtement, je ne suis pas sûr de leur authenticité. J’ai confirmé l’identité véridique de certains, mais il y en a plusieurs que je ne connais pas et je ne suis pas sûr en ce qui les concerne. Alors il est aussi difficile pour moi de donner des lettres de soutien, et à terme cela devient un problème. Je pense que quiconque a reconnu les réincarnations des ces maîtres avait prévu de nous causer des maux de tête et, dans le temps, de créer des dissonances. Je saisis tout simplement l’occasion pour dire tout ceci clairement et précisément.

Je disais « reconnu par moi », et bien que cela puisse paraître égoïste, cela fait partie de mes responsabilités, notamment quand les moines et les adeptes de ces maîtres trépassé m’avaient demandé il y a dix ans ou plus de rechercher et de reconnaître les réincarnations de leurs maîtres. Mais ce n’est pas chose facile, et puisque cela devient une question très sérieuse, il est très important que tout soit correct.

Je ne pense pas que si certains jeunes garçons sont beaux et ont la réputation de bien se comporter, de bien se présenter, d’être nés de bonne famille politiquement importante, nous devrions les ramasser et les reconnaître en tant que réincarnations d’untel. Certaines de ces réincarnations ont même été inventées et il n’est même pas possible de retracer leur histoire. J’ai croisé des personnes qui disaient que tel bébé était très mignon, alors peut-être nous devrions le reconnaître. J’en suis particulièrement dégouté. Si c’est si facile, cela fera dégénérer l’enseignement bouddhiste et n’aidera pas les êtres sensibles. Si je ne reçois pas au moins un signe au cours d’un rêve qui fait sens à mes yeux, alors je préfère ne même pas y penser, peu importe le temps que cela prendra.

Quand j’étais à Nangchen et entendais comment se déroulaient les découvertes et les reconnaissances, j’étais étonné d’apprendre avec quelle facilité ces maîtres reconnaissaient les réincarnations de maîtres éveillés, en particulier des maîtres qui ne venaient même pas de leur propre lignée. J’ai entendu que certains reconnaissaient des douzaines de bébés garçons par jour comme des réincarnations. On m’a dit qu’ils ont tout simplement cueilli ces bébés comme des réincarnations. Je trouve cela très étonnant ! Mais en ce qui me concerne, je ne me sentirais pas à l’aise si je faisais ainsi, peut-être parce que je suis tellement conservateur et trop prudent. Certains de mes collègues très proches m’ont dit que je ne devrais pas être aussi traditionnel quand il s’agit du système de reconnaissance des réincarnations. Mais je n’ai pas encore réussi à changer mon style étroit d’esprit pour la reconnaissance des maîtres. Je crois que ces réincarnations ont de si grandes responsabilités de servir tous les êtres en maintenant leurs propres vœux de lignée et les bénédictions des pratiques, que si elles ne sont pas de réelles réincarnations de Bodhisattvas, il sera tellement décevant pour les autres fidèles et à terme pour tous les êtres.

Si ces maîtres bouddhistes continuent à jouer ce genre de farce, très rapidement les gens ne respecteront plus et ne croiront plus en les maîtres réincarnés, et en n’y croyant plus, la lignée de réincarnations qui est si précieuse à notre tradition bouddhiste tibétaine prendra fin à cause de telles sortes de corruption. Je pourrais avoir l’air sectaire quand il s’agit de la question de lignées, mais en fait pour être réellement non sectaire, il faut avoir atteint un certain niveau d’éveil, sinon le non-sectarisme devient simplement une manipulation de marketing. Il n’y a que 24 heures dans une journée. Pour être non sectaire, vous devez être capable de comprendre et de pratiquer toutes les croyances spirituelles, non seulement de telle ou telle lignée, ou de telle ou telle yana, mais toute la spiritualité dans son ensemble formée des différentes croyances spirituelles. À mon avis, seul un être réalisé peut le faire. Et pour être authentiquement éveillé, vous devez comprendre et suivre une lignée, parce que même au sein d’une lignée, il y a tant de pratiques et de niveaux que vous devez maîtriser. Même si vous ne dormez pas et vous vous engagez dans la pratique spirituelle à plein temps, si vous faites un cours intensif, je ne pense pas que vous allez y arriver. C’est comme si vous vouliez aller de votre pays jusqu’en Inde simultanément en train, en avion, par bateau et en marchant sur vos deux jambes. Alors comment est-ce possible quand vous n’êtes qu’une seule personne ? À moins d’avoir autant de corps d’émanation, ce serait impossible.

C’est très bien de partager l’attitude non sectaire, c’est-à-dire de respecter toutes les croyances spirituelles et de les considérer toutes aussi grandes et importantes les unes que les autres, mais aussi de respecter tous les maîtres spirituels de toutes les croyances spirituelles et de les traiter comme pareillement grands et importants. Cette attitude est très importante, mais quand il s’agit de la pratique, il faut suivre une lignée. Je suis en train d’être très honnête avec vous, bien que l’écrire ici puisse attirer beaucoup de critiques. Je me conduis ici de façon audacieuse, honnête et pratique, ce qui sera peut-être de trop pour certaines personnes.

En tout cas, pour ceux parmi vous qui suivent mes enseignements depuis un certain nombre d’années, vous savez à quoi vous attendre. On n’a rien sans rien ! (No pain, no gain!)

J’aimerais partager quelques photos de mes nonnes ici à Mont Druk Amitabha. Elles viennent de terminer leurs examens et 36 d’entre elles ont si bien réussi que nous leur avons donné différents prix et certificats pour les encourager. Quelques unes, comme Jigmé Tenzin et Jigmé Migyur Palmo, n’ont non seulement très bien réussi leurs études, mais aussi elles travaillent très dur à mon bureau sur place. Elles sont des modèles pour leurs pairs.

Khen Rinpoché, qui enseigne à mes nonnes depuis quelques mois, m’a été envoyé par mon gourou vivant. Je suis tellement fortuné de l’avoir ici. Il est vraiment un grand Khenpo, qui veut dire un maître érudit de philosophie, et il réussit à enseigner à différents niveaux d’étudiants. Il dit toujours, « je ne sais rien », parce qu’il n’est pas orgueilleux. Mais en fait, il sait tout ce qu’un grand maître de philosophie doit savoir.

Ce qui est drôle en ce monde actuel est que nous avons tendance à croire tout ce que les gens disent ou tout ce qu’ils présentent extérieurement. Quand les gens disent, « je sais beaucoup », « je sais tout », « je suis le meilleur » ou « je peux vous apprendre », nous finissons par être tellement impressionnés que nous suivons ce qu’ils disent et nous les respectons. Quand nous croisons un maître qui est très humble et modeste en apparence, nous pensons qu’il n’a rien de très particulier. Nous sommes très stupides dans ce cas. De nos jours, les gens intelligents savent à quel point nous sommes stupides et peuvent nous tromper très facilement.

Pour cette raison, je voudrais remercier mon Gourou de m’avoir envoyé Khen Rinpoché indirectement. De la part de tous les étudiants, j’aimerais également remercier Khen Rinpoché d’avoir veillé sur leur Yonten, ou leur formation. Je suis tellement fier de mes nonnes quand elles peuvent bien écrire et parler le tibétain. Comme nous pratiquons le bouddhisme tibétain, tous les textes sur le dharma sont en tibétain. Si vous voulez, à travers le bouddhisme tibétain, apprendre le Bouddha Dharma de façon précise, alors vous devez bien apprendre le tibétain. Si vous ne connaissez pas assez le tibétain, il vous est très difficile de progresser dans vos études philosophiques. Si vous connaissez peu le tibétain, vous apprenez peu. Si vous avez de grandes connaissances du tibétain, alors vous devenez un grand étudiant aussi. Bien sûr, je suis aussi très content de les entendre parfois parler en bon anglais, parce l’anglais est utilisé internationalement et il est très utile de connaître l’anglais si vous voulez répandre les enseignements de la lignée afin d’aider les êtres moins fortunés.

Globalement, j’aimerais que toutes mes nonnes, tous mes moines et tous mes étudiants soient des êtres humains décents et bons afin que leurs activités puissent apporter des bienfaits à autrui. La dernière chose que je veux serait que leur ego soit gonflé au nom du dharma ou de la philosophie bouddhiste, ou une quelconque formation. Toute connaissance devrait toujours vous aider à être une personne correcte, ce qui veut dire en fait un être humain décent. Si cela ne se passe pas ainsi, alors je peux vous dire qu’il vaut mieux ne pas avoir d’éducation du tout, car elle entraîne trop de fabrication. De cette façon, vous pouvez au moins vous accorder une chance de développer votre propre spiritualité. Que cela arrive ou non dépend entièrement des maîtres spirituels que vous suivez. Tôt ou tard, un maître arrogant rendra tous les étudiants arrogants, égoïstes sans respect pour quelque autre maître ou ami que ce soit, même si ces autres maîtres ou amis sont plus réalisés ou érudits. Quel gâchis si un étudiant devient ainsi ; quel dommage ce serait pour un étudiant. C’est la raison pour laquelle je conseille toujours d’être très prudent en cherchant un maître spirituel.

Beaucoup de personnes se demandent et m’ont demandé pourquoi je ne permets pas à mes moines et nonnes de tenir des sessions normales de débat et de poursuivre d’autres études communes. Je ne pense pas qu’ils comprennent pourquoi, notamment quand ils savent que j’ai moi-même suivi toute cette formation externe (études communes) de façon très appliquée pendant plus de dix ans. Mes grands gourous bienveillants qui sont vraiment des Bouddhas vivants m’avaient dit à quel point cela peut être préjudiciable à certains êtres infortunés, et je viens récemment de comprendre.

La plupart des débutants comme nous risquons fortement, au nom du dharma, d’être piégés par notre jeu égocentrique, ce qui peut être très embarrassant si l’on ne sait pas de quoi il s’agit. En conséquence, je ne peux courir ce risque pour mes propres moines et nonnes qui ont du fond du cœur laissé toute leur vie entre mes mains. Je sais que ce serait plus prodigieux pour moi ou même pour mes monastères de proposer ce genre de formation et d’école pour les moines et les nonnes. Mais je ne veux pas jeter mes bien-aimés dans l’océan avant qu’ils ne sachent nager correctement juste pour ma renommée ou celle de ma communauté. J’espère que mes collègues pourront éventuellement comprendre mes intentions.

En parlant des koi, voici une des photos prises récemment par Philip Sengué. Après que trois femelles nous ont quittés, maintenant il nous reste six femelles et deux mâles. Pour l’instant, ils sont très heureux et en bonne santé, et ont l’air si jolis. Je suis tellement touché par leur beauté et leur nature bienveillante. Les voir nager librement me rend très heureux.


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Photo de groupe avec Khen Rinpoché
et les nonnes qui ont réussi leurs examens


Khen Rinpoché me montrant
les résultats des nonnes


La remise de certificats et de cadeaux pour servir d'encouragements


Jigmé Migyur Palmo était parmi celles
qui avaient très bien réussi
les examens

 


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