La paresse a pris le dessus
le 30 septembre 2010
Je viens d’arriver d’un voyage à 10 000 km de chez moi, et
comme d’habitude, j’étais trop paresseux même de lever mes doigts
pour faire quoi que ce soit. Je ne me sentais déjà pas très
bien avant d’aller à Londres et à New York, et malgré cela,
je me baladais partout, rencontrant de nombreuses personnes
et ravivant d’anciennes connexions, de très anciennes connexions,
tellement anciennes que je pense que des gens comme nous les
oublient normalement. Une vie est très longue, deux vies sont
au-delà de ce que nous pouvons imaginer, des vies de connexions
nous dépassent. En fait, même si nous parlons beaucoup du karma,
nous sommes nombreux à ne pas croire vraiment en la réincarnation,
dans de vies passées ou futures, dans tout ce que nous ne pouvons
pas sentir, toucher, se rappeler… Nous choisissons d’être ignorants.
En tout cas, j’y crois, et donc je suis toujours en train de
parler de connexions, quoi que cela puisse vouloir dire.
Je n’ai pas réussi à écrire quelque chose à cause de ma paresse,
qui est venue sous forme de fatigue et toutes sortes de gênes
physiques. On m’a dit que mes amis et lecteurs par internet
étaient très impatients de voir des nouvelles sur mon site –
peut-être je partagerais mes sentiments au sujet de mes derniers
voyages et de différentes choses – ils ne peuvent tout simplement
plus attendre pour voir ce qui se passe. Au moins un de mes
lecteurs ou l’un de mes moines vient à l’instant de me dire,
« Allez, mettez quelques photos, même si vous n’écrivez
rien. Nous serons tellement heureux que cela nous permettra
d’arrêter d’être agités. Nous étions tellement impatients de
voir les dernières nouvelles sur votre site. » Pour cette
raison, maintenant je suis là pour apporter quelques modifications.
Mais je n’ai pas beaucoup de courage pour faire un travail important
ou pour beaucoup écrire cette fois-ci. Je reçois dernièrement
des plaintes de la part des traducteurs. Comme vous le savez,
nous dépendons fortement des bénévoles, et s’ils ne bougent
pas, nous non plus. Que faire ?
En tout cas, vous pouvez lire toutes sortes de choses et voir
des photos sur Facebook,
ainsi que les nouvelles générales et tibétaines locales, dont
les articles parus dans les journaux indiens et les médias internationales.
C’est pour cette raison que je ne pense pas que ce soit très
problématique si vous n’avez pas beaucoup d’informations sur
ce que j’ai fait et ce que je fais à l’heure actuelle. Alors
je ne prends pas beaucoup de temps pour écrire des tas de choses.
Je vais encore me reposer et être paresseux comme d’habitude.
Ces jours-ci, beaucoup de gens parlent trop de mon voyage. Je
devrais m’accorder un temps suffisant pour me reposer. Mais
parfois, quand les gens ne parlent pas assez, je parle à leur
place. N’est-ce pas une merveilleuse façon d’équilibrer notre
vie ? Enfin, avant que certaines personnes ne me harcèlent à
nouveau, j’essayerai de trouver davantage de temps pour écrire
et oublierai les plaintes des traducteurs des différentes langues.
C’est dommage de faire partie de nos bénévoles, n’est-ce pas ?
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